Le Ministère de la Culture qui communique rien

Lorsque la France s'appelle son institution qui s'occupe de la culture, « Ministère de la Culture et de la Communication », la Corée l'appelle « Ministère de la Culture, du Sport, et du Tourisme », dans lequel le département du sport était ajouté en 2008. Ce ministère est devenu le bureau le plus préféré parmi les nouveaux fonctionnaires depuis quelques ans puisqu'il présente un environnement relativement agréable et culturel pour les employeurs.

Le gouvernement, cependant, manipule souvent le rôle de ce ministère. Plus précisément, il l'utilise pour fabriquer son image. Ce phénomène malheureux est causé par l’ambigüité d'identité de ce ministère. Tout simplement, il est déraisonnablement gros : il est responsable non seulement de la culture, du sport, et du tourisme, mais aussi de la religion, de la communication, et du langage. Bref, un grand titan qui cherche toujours son identité.

La complexité se développe quand ce titan reste séparé des professionnels de chaque domaine. Le système coréen de fonctionnaires est bien fermé et isolé : les fonctionnaires joignent le gouvernement après un concours qui est extrêmement compétitif, mais surtout, qui ne demande qu'un cerveau d'une grande capacité de mémorisation. En conséquence, les gens qui décident des politiques forcément manquent la créativité et l'intuition qui sont des compétences basiques chez les professionnels. Malheureusement, nous ne trouvons jamais une collaboration entre des fonctionnaires et les professionnels. Littéralement et métaphoriquement, le ministère de la Culture de la Corée ne tient aucun aspect de « communication » : la cohabitation entre la théorie et la pratique n'est pas encore réalisée en Corée.

Le Ministère de la Culture qui communique rien

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